Traverser le Marais Poitevin sur l’eau, un vieux rêve… De Niort jusqu’à la Baie de l’Aiguillon, la Sèvre niortaise est l’artère principale du Marais Poitevin. En suivant son léger courant vers l’ouest, on traverse de nombreux villages maraîchins jusqu’à son embouchure dans l’Océan Atlantique. Août 2014, je me décide enfin à tenter l’aventure sur mon kayak de rivière. En autonomie, mon parcours emprunte exclusivement la Sèvre niortaise.
Les principaux points d’intérêts :
- La traversée de Niort et ses 2 passes à canoë
- L’écluse de Marais Pin et sa passe à poissons
- Le passage par 7 villages du Marais Poitevin
- Le changement de paysage entre Marais mouillé (Venise verte) et Marais desséché
- La traversée via 3 départements : Deux-Sèvres, Vendée, Charente-Maritime
Départ : Niort-Sainte-Pezenne (79) – Rue de Coquelone Arrivée : Marrans (17) Durée estimée : 2 à 3 jours Distance : 66 kilomètres Nombre de barrages / chaussées empierrées rencontrés : 11 Période conseillée : Mai à Septembre (hors période de crues dans le marais) Cartographie : Carte nautique randonnée dans le Marais Poitevin |
Conseils :
Pour faciliter l’orientation sur les canaux, à chaque intersection, des bornes en bois vous indiqueront le nom des canaux et la direction des villages. Un système de numérotation des balises (par exemple E7) permet également de repérer rapidement votre emplacement sur une carte nautique (Carte nautique – Promenades au fil de l’eau).
La largeur de la Sèvre niortaise et son balisage omniprésent facilite le repérage et la navigation. Vous rencontrerez sur votre parcours 11 chaussées ou écluses plus ou moins équipées d’aménagements pour permettre le passage des canoës et des kayaks.
Eau : Prévoyez suffisamment d’eau douce pour les 2 à 3 jours de descente. Si besoin, vous pourrez refaire le plein dans les villages traversés : Magné, Coulon, Damvix, Maillé. A partir de Maillé, prévoyez assez d’eau pour arriver jusqu’à Marans.
Pour dormir : Le Marais Poitevin est composé de multiples parcelles de terre privées. Si vous souhaitez camper sur l’une de ces parcelles en bordure de Sèvre, il vous faudra donc l’autorisation du propriétaire…Néanmoins, vous aurez la possibilité de camper dans des campings situés en bord de Sèvre niortaise comme à Magné, Damvix ou Maillé.
Equipement indispensable : La Sèvre niortaise est large et peu ombragée, prévoyez-donc une bonne crème solaire et de quoi vous couvrir la tête. Prévoyez également des sandales ou des chaussures d’eau pour les endroits peu profonds où vous devrez mettre les pieds dans l’eau. Enfin, le gilet de sauvetage est recommandé pour le passage des écluses (sécurité avant tout).
De Niort à Magné – La Sèvre sauvage
Notre excursion débute dans les Deux-Sèvres (79) dans le quartier de Sainte-Pezenne situé légèrement en amont de Niort. C’est un point de départ idéal pour traverser Niort via la Sèvre. Au niveau de la rue de Coquelone, la route longe la Sèvre niortaise où un espace ouvert et peu profond permet de mettre facilement à l’eau une embarcation.
Toute la partie amont de la Sèvre niortaise, depuis sa source et jusque dans le centre de Niort ne comporte pas d’écluses. Vous tomberez cependant par endroits sur des “chaussées empierrées” nom donné aux mini-retenues d’eau qui permettaient de faire tourner les moulins à eau autrefois. Avec un kayak ou un canoë, ces chaussées sont facilement franchissables. Vous pouvez circuler librement sur une chaussée et remettre à l’eau votre embarcation en contrebas de celle-ci. Entre Sainte-Pezenne et le centre de Niort, vous rencontrerez ainsi deux chaussées à franchir.
La première chaussée se situe au niveau du Moulin de la Grange puis quelques centaines de mètres plus loin à Niort, franchissez la chaussée du Moulin de Bessac. Une fois à Niort, au niveau du Pré-Leroy (le Central park niortais…), restez sur la partie gauche de la Sèvre niortaise le long du quai de la Regratterie jusqu’à l’écluse de l’Aubarrée.
Vous commencez à apercevoir la silhouette imposante du double donjon de Niort sur votre gauche. L’écluse de l’Aubarrée fut restaurée en 2013 et est désormais équipée d’une passe à canoë. Nul besoin de mettre le pied à terre ici. Au passage remarquez également la superbe passe à poissons de l’écluse de l’Aubarrée !
A Niort, la Sèvre niortaise se divise par endroit en deux rivières. Après l’écluse de l’Aubarrée, continuez votre navigation en restant sur la partie la plus à gauche en direction du Pont Main. Après ce pont, le paysage devient subitement sauvage. Une cathédrale de verdure envahit la rivière, on se croirait presque en Amazonie ! Et pourtant, nous sommes toujours à Niort.
Arrivée au niveau de l’ancien Moulin de la Gavacherie, débarquez et remettez votre embarcation à l’eau quelques mètres plus bas.
Nous arrivons bientôt à l’écluse du Moulin de Comporté, équipée d’une passe à canoë. Il faut avouer qu’il s’agit de la passe à canoë la plus impressionnante de Niort ! Le toboggan d’eau est composé de deux paliers, sensations garanties lors de la descente ! (voir la vidéo plus bas)
Une fois cette étape franchie, la Sèvre niortaise redevient relativement calme jusqu’à votre prochain arrêt, l’écluse de la Roussille. Entre-temps, vous passerez devant la base nautique de Noron. La Sèvre niortaise est tellement large à ce niveau qu’on la surnomme “lac de Noron”.
Une fois parvenu au pont de la Roussille, deux possibilités s’offrent à vous. Continuer tout droit vers la chaussée du moulin de la Roussille un peu plus loin. Cette partie s’avère la plus sauvage du secteur. Beaucoup de végétation et quelques légers passages avec courant. En kayak ou en canoë, c’est une partie un peu sportive dont il faut profiter avant le calme plat du Marais Poitevin plus loin. Sinon, toujours au niveau du pont de la Roussille, débarquer votre canoë et remettez-le à l’eau en contrebas de l’écluse de la Roussille. Vous aurez également l’écluse de la Tiffardière à franchir quelques centaines de mètres plus loin. Bien sûr, si vous choisissez la première option, vous n’aurez pas à franchir ces deux écluses.
De Magné à Maillé – Le marais mouillé
Désormais, suivez la Sèvre niortaise jusqu’au village de Magné, où débute le “marais mouillé”, que l’on surnomme également “la Venise verte“. Il est facile de se perdre dans la Venise verte. C’est pourquoi, à chaque intersection, des bornes d’indication en bois vous permettront de connaitre le nom du canal vers lequel vous vous dirigez.
Passez Magné, naviguez sous son fameux “pont- levis” puis poursuivez jusqu’à l’écluse du Marais Pin située entre Magné et Coulon. Pied à terre obligatoire pour passer l’écluse. Au passage, profitez-en pour aller observer la passe à poissons de l’écluse du Marais Pin. C’est une des plus grandes passes à poissons du Marais Poitevin. Elle permet à l’ensemble de la faune aquatique de pouvoir remonter facilement ce barrage pour accéder à la partie amont de la rivière.
La sèvre se dirige ensuite vers le prochain village. A Coulon, retrouvez la civilisation avec ses nombreux embarcadères et son flux constant de visiteurs en période estivale.
Après Coulon, la Sèvre niortaise passe devant la fameuse “maison aux volets bleu”, une attraction phare du Marais Poitevin. On retrouve sa photo sur de nombreuses cartes postales du marais. Votre prochaine étape sera l’écluse de la Sotterie. Débarquez sur l’îlot du milieu pour remettre votre embarcation à l’eau plus loin.
Il vous faudra ramer encore quelques kilomètres et passer devant le Village de la Sèvre jusqu’à l’écluse des Bourdettes. Comme toujours avec les écluses du Marais Poitevin, débarquez à pied puis rembarquez plus loin en contrebas.
Nous arrivons au village de Damvix et changeons par la même occasion de département, la Vendée (85) !
Après cette première journée de 30 kilomètres de navigation, je passe la nuit sous la tente sur la parcelle d’un ami en plein marais mouillé entre Damvix et Maillé.
Au petit matin, je reprends mon kayak et poursuis mon chemin en direction de l’écluse de Bazoin. Après cette écluse, la Sèvre niortaise ne présente plus d’obstacles jusqu’à Marans.
Une fois l’écluse passée, je fais route en direction du pont de la croix des Mary.
Peu avant Maillé, deux possibilités s’offrent aux navigateurs : poursuivre à droite sur le méandre de la Sèvre niortaise et passer à proximité du village de Maillé ou prendre le Fossé du Loup à gauche, canal artificiel permettant d’éviter la boucle vers Maillé. La Sèvre niortaise est ainsi aménagée par de nombreux canaux artificiels permettant de naviguer vers le chemin le plus court. Depuis Napoléon 1er et sa volonté de rendre la Sèvre niortaise navigable pour le transport des marchandises, de nombreuses portions de la Sèvre niortaise offrent désormais deux choix de trajets de navigation. Dans le souci de respecter mon choix de n’emprunter que la Sèvre niortaise jusqu’à Marans, je naviguerai toujours sur la Sèvre en évitant les canaux de raccourci.
De Maillé à Marans – Le marais desséché
Après Maillé, le décor change peu à peu. Le paysage s’ouvre et la Sèvre niortaise s’élargie. Nous entrons dans la partie du “marais desséché“. Contrairement au marais mouillé et sa végétation omniprésente, ici dans le marais desséché le vent trouve facilement un chemin sur la Sèvre niortaise. Aujourd’hui, pas de chance, le vent est plutôt fort et face à moi… Des mini-vagues se soulèvent et font tanguer mon kayak, on se croirait presque sur la mer !!
Arrivé au niveau du Canal de Pomère, comme à mon habitude, je bifurque à gauche en suivant la Sèvre Niortaise.
Cette partie de l’excursion restera un moment fort de la traversée. A partir de ce lieu et sur plusieurs kilomètres, la Sèvre niortaise redevient sauvage. Des roseaux et autres végétaux aquatiques envahissent les bords de Sèvre. Par endroit, de nombreux arbres morts jonchent la rivière, on se croirait en pleine mangrove !
Depuis quelques heures, des nuages gris passent au-dessus de ma tête. Dès que les gouttes commencent à tomber, je profite de la végétation locale pour m’abriter tout en restant au sec dans le kayak.
Chose peu courante pour moi, l’habitant du marais mouillé habitué aux barques poussées à la pigouille, des petits bateaux à moteur commencent à me dépasser. Jusqu’à Marans, la taille des bateaux ira ainsi en grandissant avec à leur bord des pêcheurs ou des touristes.
La Sèvre niortaise s’élargit davantage entre l’Ile-d’Elle et Marans. Le soleil a refait son apparition et illumine les eaux. Pour peu, on se croirait en train de naviguer sur la mer.
Je passe une dernière nuit au bord de la Sèvre. Mon voyage se terminera le lendemain à Marans dans le département de la Charente-Maritime (17). Je sens déjà cette odeur de sel qui m’entoure, la mer se trouve à 10 kilomètres de là.
Le centre de Marans a tout d’un petit port marin avec ses maisons aux couleurs blanches et bleues et ses bateaux amarrés aux quais.
Plus loin dans le centre de Marans, une cale permet de débarquer facilement à pied son kayak. Mon périple se termine ici.
Au-delà de Marans, la Sèvre niortaise change encore de paysage. Passé l’écluse du Carreaux d’or, plus aucun barrage n’empêche la mer de remonter. Les marées montent et descendent donc jusqu’aux portes de Marans. Les bords de Sèvre deviennent extrêmement vaseux et n’offrent aucune possibilité de débarquer en cas de pépin. La sécurité n’est plus la même. Il est donc plus sage de terminer le périple à Marans avec mon équipement conçu pour les rivières d’eau douce. Cette dernière partie de la Sèvre niortaise jusqu’à la Baie de l’Aiguillon est à réserver aux bateaux et aux personnes équipées d’un matériel spécifique, type kayak de mer.
C’est une satisfaction que d’avoir pu redécouvrir les paysages du Marais Poitevin sous un autre angle, depuis l’eau. C’est une aventure que je conseille à tous les passionnés de nature et de navigation fluviale. Cette traversée du Marais Poitevin est un moyen de découverte finalement peu connu. Au-delà de la beauté des paysages, on ressent toujours plus de satisfaction quand on réalise ce type de ballade à la force des bras.
Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires !
Bonjour, bravo pour cette balade et les commentaires sur la sèvre. J’ai effectué récemment le trajet entre la Tiffardière puis le bras de Sevreau et retour car la sèvre était bloquée par un arbre au niveau de Louchette, ensuite direction le pont levis de Magné puis retour sur le départ. le prochain trajet vas partir de Magné pour la Sotterie. Je possède un kayak de mer à pédales, c’est bien plus agréable que la paggaie.
J’ai voulu partir de la Roussille mais pas d’embarcadère pour le kayak.
Si quelqu’un est intéréssé pour une ballade,, j’attend votre contact, à deux c’est plus agréable.
Merci à toi.
Merci pour votre commentaire Eric.
Merci pour ce délicieux partage .
J’ai fait un périple inverse Niort /Echiré il y a 35 ans! avec un petit groupe de 5 addos : 8h de rame et des souvenirs plein la tête à jamais.
Ton récit , tes images, tes conseils judicieux me donnent vraiment envie de recommencer avec mes 5 petits enfants en vacances!!
ça vaut les plus belles vacances au monde chez nous en France pas loin de notre bout du nez il y a des trésors cachés, il suffit de les devinés…merci à toi encore.
Bonjour, nous sommes une bande de copain d une trentaine d année et en voyant votre blog cette idée de relie la mer en canoë est très intéressante. Seule petite question? Est ce qu il est possible de faire le votre parcour sur un week-end end pour de simple amateur de canoë? Merci
Bonjour,
Oui c’est possible mais je vous conseille de partir de Magné (79) voir Coulon pour le faire sur 2 jours 🙂
Bonne excursion !!
Bonjour et merci pour ces images et commentaires .
Pour ma part j’ai fait un périple comparable il y a … plus de 30 ans ; c’était avec une plate du marais en bois de 11 pieds manoeuvrée à la pigouille et à la rame alternativement .avec vélo à bord et tente canadienne à monter le soir.
J’ai fait moins long car je suis parti de Sainte Christine en Vendée commune de Benet où le paysage est sauvage à l’envie et je vous invite à parcourir cette partie de la Venise Verte coté vendée par le canal de la jeune Autize .
Bravo et merci pour les souvenirs réactualisés.
JPhR
bonjour romain
Penses-tu que ce parcours puisse se faire avec 1 canoë gonflable
Bonjour Jean-Jacques. Oui sans problème car la Sèvre Niortaise est large et profonde. Vous ne risquez pas la crevaison comme cela pourrait être le cas dans certaines conches du Marais Poitevin où par endroit des branches et des arbres noyés rendent le passage difficile.
Bonjour Romain
Désolé pour ce retard j’ai changé mon ordinateur et perdu votre site merci pour votre réponse je compte faire ce parcours au mois de juin
amicalement jean-jacques
Bonjour,
Il n’y a pas de problème pour ton canoe même dans les petites conches, j’y passe souvent et je n’ai jamais eu de crevaison ! Quelle est la manque de ton canoe ?
A bientôt
Bonne navigation
Bonjour,
Il suffirait d’une fois pour crever son canoë gonflable ! Il y a beaucoup d’arbres noyés dans certaines conches et même avec mon kayak en dur (plastique Polyethylene), ça laisse des marques sur la coque alors je n’imagine même pas avec un canoë gonflable…:) J’ai un kayak Old Town Heron 6. A bientôt !
Il faut faire attention c’est sûr, mais ils sont fabriqués pour résister aux abrasions. Le matériau est identique que les raftings.
Pour ma part, en possédant un et parlant en connaissance de cause, je n’ai jamais eu de problèmes. Je suis passé sur des branches, voir des troncs, à part quelques rayures comme sur les kayaks rigides, je n’ai pas crevé (je touche du bois^^). Après tout dépend de la nature de ton canoe…
A+
bonjour flo
merci pour tes précisions mon canoë un palava de gumotex
Amicalement Jean Jacques
Bonjour,
Il n y aura pas de problème, je suis sur un swing 1 Gumotex ;).
Bonjour Flo
pourrais-tu me donner quelques noms de conches navigable autour de Damvix avec un canoë gonflable gumotex.
séjours prévus vers la mi juin.
Amicalement Jean-Jacques
Bonjour Flo
pourrais-tu me donner quelques noms de conches navigable autour de Damvix avec un canoë gonflable gumotex.
séjours prévus vers la mi juin.
Amicalement Jean-Jacques
Rebonjour Romain, je viens juste de vous rencontrer tous les trois avant Surimeau, à l’heure de votre déjeuner. Je me suis connectée sur vos vidéos et vos superbes photos et vous encourage à poursuivre afin de mieux faire connaître notre belle région hors circuit touristique….. Vous m’avez paru tous les trois bien en phase avec cette nature sauvage qui caractérise la beauté de la Sèvre.
Personnellement originaire du marais sauvage, je le trouve encore très méconnu (et tant mieux peut-être) car il reste encore préservé. Voilà, je vous encourage à poursuivre votre authentique parcours….. Merci pour tout ce que vous partagez.
Merci Francine. Nous sommes ravis d’avoir pu discuter quelques minutes avec vous sur ce parcours ! Oui, le département regorge de coins secrets qui méritent à être connus. N’hésitez pas à venir consulter et commenter l’article qui paraîtra prochainement sur le blog concernant cette partie de la Sèvre Niortaise. Vous pourrez ainsi confirmer la chance que nous avons d’avoir ces superbes paysages chez nous !
Article fort sympathique, une lecture agréable. Ce blog est vraiment pas mal, et les sujets présents plutôt bons dans l’ensemble, bravo ! Virginie Brossard LETUDIANT.FR
Bonjour,
Très belles images et très beau récit… Ça donne envie même s’il faut franchir 11 écluses et pour ma part certainement devoir donner plus de 33000 coups de pagaies
Bonsoir,
Merci pour ce beau récit qui donne envie de mettre le canoë à l’eau !
Penses tu que ce parcours est accessible à des novices en la matière, d’un point de vue sportif / technique ?
C’est un défi qui semble accessible mais quand on n’a pas l’habitude du kayak est-ce jouable ?
Merci
Babeth
Bonjour Babeth et merci pour ton commentaire.
Le kayak demande un minimum de condition physique. Bien que très légère, cette embarcation nécessite des coups de rame continus à gauche puis à droite pour entretenir le mouvement. Sans être un sportif de compétition, il faudra néanmoins s’entraîner au préalable pour renforcer (ou réveiller) toute la partie haute du corps (abdos, dorsaux, épaules et bras). Tu peux cependant effectuer ce parcours sur des étapes plus courtes par exemple 4 heures de navigation maximum (sur 4 à 5 jours). Il te faudra alors définir tes points d’étapes sur la carte pour prévoir le campement (ou logement) et le ravitaillement. L’avantage avec la Sèvre niortaise, c’est qu’une route la longe sur une grande partie du parcours. Ça facilite la logistique !
Bonjour Romain,
Cela nous ne dits pas le nombres d’ampoules à la main après 33 000 coups de pagaie et le nombre de piqures de moustiques ? ^^ En tout cas beau périple que je voulais également entreprendre.
Sinon pour le retour, ça éait le chemin inverse ? 😉
Félicitations et merci pour ces jolies photos (dommage que le temps n’était pas au rendez-vous).
A bientôt
Florent
Bonjour Florent,
Contrairement à ce qu’on pourrait le croire, il n’y a pas beaucoup de moustiques dans le Marais Poitevin. C’est une discussion que je développerai un jour sur le blog (sauf si quelqu’un en fait la demande avant). Pour le chemin inverse, mon kayak positionné sur la galerie de la voiture et 30 minutes plus tard j’étais à la maison. ^^
Salut,
J’habitais pendant quelques temps dans le marais poitevin entre damvix et maillé. J’avais aussi un kayak qui se faufilé bien dans les conches et j’ai toujours eu pour projet d’aller vers la mer mais les écluses m’ont un peu refroidi. En tout cas connaissant bien le kayak et avoir fais quelques kilomètres avec, je sais que les ampoules dans les mains ca fait mal ^^
Merci pour toutes ces photos cela me rappel des bons souvenirs.
Bonjour Florent et merci pour ton commentaire.
Oui il faut s’attendre à avoir quelques ampoules aux mains (à raison de 8 heures de coups de pagaies par jour) mais le parcours en vaut vraiment la chandelle. J’ai descendu la Sèvre depuis Niort sur 2 jours mais on peut très bien le faire par étapes sur plusieurs jours pour ménager ses efforts !! En tout cas, si un jour l’envie de descendre la Sèvre niortaise te reprend, tu sauras désormais que c’est tout à fait faisable en kayak jusqu’à Marans !
Superbe, je partage.
Vous êtes tout pardonné, et je viens de regarder la photo, qui par le plus grand des hasards à été prise juste juste devant ma maison!!!! Merci pour toutes ces belles photos
Bonjour très beau récit et probablement très bon voyage pour vous je me permet un commentaîre pour une correction vous parlez de l écluse de Bazoin au mauvais endroit elle est située entre Damvix et Maillé avant le pont de la Croix des Marys… Habitant juste au niveau du noeud d eécluses de Bazoin j étais étonnée que vous n en parliez pas… Il ne me semble pas qu il y en ai une autre avec le même nom plus prêt de Marrans. Merci pour ces belles photos cordialement
Bonjour Isabelle et merci pour votre commentaire.
Vous avez tout à fait raison ! 7 mois après avoir terminé cette aventure, mon récit oublie ce passage. L’écluse de Bazoin est bien située avant le pont de la Croix des Mary. Je me souviens d’ailleurs de la jonction de la Sèvre niortaise avec le Canal du Mignon quelques mètres plus bas. Je viens de modifier l’article et pour me faire pardonner, j’ai rajouté une photo de l’écluse.
En 2013 j’ai participé à Pistéo Aventures qui consistait à descendre la Sèvre de sa source (Sepvret à Charron (bais de l’Aiguillon) en canoë, standup paddle et vtt. 150 kms au total sur 4 jours. J’en ai gardé un souvenir mémorable.
Ton périple est quasi identique à ce que j’ai vécu et depuis que j’ai mon propre kayak c’est un parcours que j’ai envie de refaire très rapidement, de plus je suis amateur de photos du marais. Effectivement les paysages sont magnifiques (c’est mieux quand il fait beau) et le plaisir de traverser le marais sur nos frêles embarcations est immense. Au travers ta vidéo et tes images je comprends parfaitement ce que tu as pû ressentir. Bravo à toi pour ce que tu as fais !
Ci-après le lien pour contacter et voir les 8 videos de l’aventure Pistéo 2013.
https://fr-fr.facebook.com/pisteoaventures.info
Bonjour Jean-Pierre et merci pour ton commentaire.
La météo durant ma traversée était assez mitigée mais j’ai finalement apprécié d’avoir des nuages au dessus de la tête. Ça apporte une fraîcheur non négligeable lorsqu’on rame ! Les vidéos de Pistéo sont superbes et donnent envie de découvrir toute la partie amont de la Sèvre niortaise.