Dans ma quête de découvrir les 5 rivières majeures qui alimentent le Marais Poitevin, j’ai entrepris en août 2017 de descendre la rivière Vendée. Depuis ses sources à st-Paul-en-Gâtine (79) et jusqu’à Fontenay-le-Comte (85), j’ai parcouru plus de 45 km en kayak sur 3 jours en autonomie complète. Le parcours n’a pas été simple en raison du manque d’eau dans la rivière en cette période estivale. Comme lors de mes précédentes expéditions en kayak, le parcours est sous-exploité du point de vue touristique et laisse place à l’inconnu et à l’excitation de vivre dans la peau d’un aventurier explorateur. De quoi se ressourcer et se couper du monde durant quelques jours à quelques pas de chez soi

Les principaux points d’intérêts :

  • Un parcours sauvage mixant navigation et randonnée aquatique
  • Le passage sous le pont médiéval de Fleuriau
  • La traversée de la forêt de Mervent-Vouvant
  • L’arrivée finale à Fontenay-le-Comte, ville de Renaissance

Informations pratiques sur le parcours :

  • Départ : Saint-Hilaire-de-Voust (85)
  • Arrivée : Fontenay-le-Comte (85)
  • Durée estimée : 2 à 3 jours (selon niveau de l’eau)
  • Distance : 45 kilomètres
  • Période conseillée : Mai à Septembre. Vérifier les alertes crue sur Vigicrue)
  • Cartes à prendre avec soi : Carte IGN Top 25 Coulonges-sur-l’Autize – Secondigny et Carte IGN Fontenay-le-Comte / Sainte Hermine

Conseils et précautions à prendre avant votre départ sur la rivière Vendée :

Eau : Prévoir suffisamment d’eau pour être autonome durant la descente (grands bidons de 5 litres en vente en grande surface).

Où dormir ? : Tout comme l’amont de la Sèvre Niortaise, la rivière Vendée en amont de Fontenay-le-Comte n’est pas aménagée pour la navigation touristique. Les campings sont situés à plusieurs kilomètres des berges. Il vous faudra camper par vos propres moyens sur des parcelles privées avec l’accord du propriétaire. A défaut, veillez à respecter les règles de bonne conduite citoyenne à savoir, ne pas déranger les animaux domestiques, emmener ses déchets avec soi et laisser les lieux dans le même état de propreté que lors de votre arrivée. Il vous faudra prévoir tente, réchaud, eau potable et nourriture pour camper en autonomie complète.

Bivouac sur la Rivière Vendée

Bivouac sur la Rivière Vendée

Equipement indispensable : Le canoë et le kayak sont des activités nautiques à risques. Prévoyez donc votre gilet de sauvetage pour maximiser votre sécurité en cas de chute à l’eau. Certains secteurs de la rivière Vendée sont également très découverts (vers la forêt de Mervent notamment) et de ce fait vous serez fortement exposé au soleil (qui plus est sur l’eau). Il faut prévoir une bonne crème solaire, de quoi vous couvrir la tête et vous hydrater fréquemment. Prévoyez également des chaussures d’eau pour les endroits peu profonds et les chaussées où vous devrez mettre les pieds dans l’eau.

La rivière Vendée après le pont de la Taillé

La rivière Vendée après le pont de la Taillé

Prudence à proximité des barrages de la forêt de Mervent-Vouvant et des Carrières Kleber-Moreau : Il faut adopter un comportement de vigilance en amont en en aval d’un barrage. Certes, le risque est modéré en période estivale avec un niveau d’eau à la normale voir très bas. Cependant, il existe toujours un risque de changement important et soudain du débit d’eau. Par exemple, le barrage peut être amener à lâcher un fort volume d’eau en cas d’orage et modifier ainsi le volume d’eau et la force du courant de la rivière. De même, le passage via les Carrières Kleber-Moreau peut s’avérer dangereux. Non seulement celles-ci se situent à proximité (en aval) du barrage d’Albert, mais de plus vous êtes sur un site privé avec des risques de tirs d’explosifs. La meilleure solution consiste à contourner les carrières via la Départementale 49 comme je l’indique plus loin.

Passage du barrage d'Albert sur la rivière Vendée

Passage du barrage d’Albert sur la rivière Vendée

Le passage des chaussées : Quelques précautions sont à prendre au moment de franchir les chaussées, ces barrages artificiels qui permettaient de dévier l’eau vers un moulin à eau autrefois. Dans la partie amont des chaussées, l’eau est calme mais souvent vous n’aurez pas pied. Débarquez donc avec prudence sur la chaussée en maintenant votre kayak le plus stablement possible. En aval des chaussées, le faible niveau d’eau vous permettra d’avoir pied et facilitera la mise à l’eau de votre kayak. Prenez votre temps, les chaussées sont des endroits superbes à contempler.

La chaussée sur la Vendée route de Pilorge

La chaussée sur la Vendée route de Pilorge

La carte du parcours

Les sources de la Vendée sont en Deux-Sèvres…

Voilà un titre qui ferait réagir plus d’un vendéen et qui pourrait attiser un peu plus la rivalité amicale entre « Ventrachoux et Belous » !! Et pourtant, je suis allé constater par moi-même cette vérité. Les sources de la rivière Vendée prennent naissance près du village de Saint-Paul-en-Gâtine, situé dans le département des Deux-Sèvres…

1-sources de la Vendée St Paul en Gatine

Les sources de la Vendée à St-Paul-en-Gâtine (79)

Le coin est aménagé avec une passerelle en bois pour les promeneurs. Une stèle renseigne les visiteurs sur ce lieu insolite qui voit naître un ruisseau alimenté par une source. Celui-ci deviendra rivière plus loin avant de se jeter dans le Marais Poitevin puis la Sèvre Niortaise jusqu’à sa course finale en Baie de l’Aiguillon dans l’Océan Atlantique.

2-Sources de la Vendée à Saint Paul en Gatine

Les sources de la Vendée à St-Paul-en-Gâtine (79)

Ce repérage à pied m’a permis de constater, comme je l’avais fait pour la descente de la Sèvre niortaise, que le ruisseau créé par ces sources ne permet pas de naviguer dessus y compris pour une embarcation légère comme un kayak. Il va donc falloir descendre vers l’aval du ruisseau pour trouver l’endroit propice à partir duquel l’expédition pourra réellement commencer. Cette contrainte n’en est pas une en réalité puisqu’elle permet de découvrir à pied des coins sauvages à travers lesquels coule ce mince ruisseau « Vendée » dans ce paysage bocager.

Quelques kilomètres plus loin, le ruisseau parvient au village de La Chapelle-aux-Lys en Vendée. Le filet d’eau est toujours un ruisseau même s’il s’élargit un peu plus dans cette contrée. C’est finalement, plus loin à partir du village de St-Hilaire-de-Voust que le cours d’eau devient enfin navigable pour un kayak, avec environ 20 à 30 cm de profondeur d’eau.

La Chapelle aux Lys en Vendée

Le village de La Chapelle aux Lys

De Saint-Hilaire-de-Voust jusqu’au Pont de la Taillé : la rivière Vendée en mode sauvage

Je dépose mon kayak à l’eau à la sortie du village de St-Hilaire-de-Voust vers le pont de la D49 qui enjambe la rivière Vendée. La rivière est étroite, en moyenne 3 à 4 mètres de large et peu profonde. Je sens déjà qu’il va falloir souvent descendre du kayak pour progresser à pied dans l’eau.

En ce mois d’Août, je constate de mes propres yeux le manque d’eau flagrant dans la rivière. J’aperçois sur les berges les marques que l’eau a laissé durant la période hivernale à son niveau le plus haut. Il manque aujourd’hui 1,5 à 2 mètres d’eau par rapport à l’hiver. La rivière Vendée a pris ses aises dans son lit et l’on peut marcher sur les couches de graviers et de cailloux qui apparaissent sur les côtés en raison du retrait de l’eau.

La rivière Vendée après les sources

La rivière Vendée vers St-Hilaire-de-Voust (85)

Le coin est vraiment sauvage et les berges sont très peu entretenues. Des guirlandes de ronces, d’herbes et d’arbres non entretenus maintiennent les berges et laisses très peu d’endroits accessibles à l’homme. C’est probablement ce qui explique que je ne croiserai personne, même pas un pêcheur sur cette rivière durant la 1ère journée.

Randonnée aquatique en kayak sur la rivière Vendée

Des passages peu entretenus sur la rivière Vendée

Par endroit, c’est un enchevêtrement de troncs d’arbres et de branches qui bouche complètement le passage. La force du courant lors des crues hivernales a agglutiné des paquets de végétations et de bois morts. L’ensemble forme un barrage naturel ne laissant que peu de places pour faire passer le kayak. C’est donc par-dessus ce bouchon que je passe en tirant et poussant le kayak comme je peux.

Passage encombrée sur la rivière Vendée

Un passage bouché par le manque d’entretien sur la rivière Vendée

Vache sur la rivière Vendée

Un peu de compagnie sur la rivière Vendée

Pont de chemin de fer lieu dit Minette sur rivière Vendée

Passage sous l’ancien chemin de fer au lieu-dit Minette

Je passerai ma 1ère nuit sous la tente au calme directement dans un virage de la rivière, sur une plage de gravier rendu accessible par la baisse estivale du niveau de l’eau.

Bivouac sur la Rivière Vendée

Bivouac sur la rivière Vendée

Lors de la 2ème journée de navigation, l’objectif est d’atteindre la forêt de Mervent. La rivière commence à s’élargir mais j’oscille toujours entre navigation et randonnée aquatique dès que le kayak frotte sur les roches du fond de la rivière.

Manque d'eau sur la rivière Vendée en été

Le manque d’eau est flagrant à cette période de l’année

Parvenu au Pont de Fleuriau vers les communes de Puy-de-Serre et de Faymoreau, j’apprécie la vue depuis la rivière sur ce superbe pont vouté du 17ème siècle. Je profite des lieux et des rayons du soleil qui percent à travers les arbres, pour prendre des photos sous différents angles de vue.

Le Pont de Fleuriau sur la Vendée

Le magnifique Pont de Fleuriau

Sous le pont de Fleuriau

Passage sous le pont de Fleuriau

Quelques kilomètres plus loin, je parviens vers le lieu-dit « La Saucelière », puis passe une dernière chaussée, lorsque soudain la rivière prend un tout autre visage. Elle s’élargit et devient plus profonde au fur et à mesure que j’avance. L’omniprésente végétation des berges qui m’accompagne depuis mon départ de St-Hilaire-de-Voust, ne me fait désormais plus d’ombre. Je me retrouve en plein soleil au milieu de cette large rivière. Il est temps de sortir la casquette et la crème solaire. Je reconnais déjà au loin la silhouette du Pont de la Taillée, porte d’entrée dans la forêt de Mervent-Vouvant.

Arrivée en forêt de Mervent

Le paysage change radicalement à l’approche de la Forêt de Mervent

Du pont de la Taillé au barrage de Mervent

Que d’eau à présent !! Les barrages de Mervent et d’Albert que je croiserai un peu plus loin, permettent de maintenir un gigantesque réservoir d’eau douce. La rivière Vendée est devenue un lac, un immense marécage avec ses herbes hautes, ses troncs d’arbres morts émergent à la surface de l’eau et nous montrent l’emplacement des anciennes berges de la rivière, désormais sous l’eau depuis la construction des barrages. Les oiseaux s’épanouissent dans ce territoire. Hérons cendrés, martins pécheur, cormorans, canards colverts et aigrettes sont les maîtres des lieux.

La rivière Vendée après le pont de la Taillé

Une impression de marécage après le Pont de la Taillée

Plus loin, à environ 300 mètres, c’est la base nautique de Xanton-Chassenon que j’aperçois avec sa plage artificielle de sable et ses jeux gonflables. Quelques vacanciers profitent de la baignade et du soleil sur leurs serviettes de bain. Leurs cris portent sur l’eau jusqu’à moi.

Arrivée vers la base nautique de Xanton Chassenon

Vue sur la base nautique de Xanton-Chassenon au loin

Quelques minutes plus tard, je parviens au barrage d’Albert. Je débarque sur la droite du barrage où un espace est aménagé pour rendre possibles les mises à l’eau d’embarcations. Je ne traîne pas en aval du barrage. Par mesure de sécurité, même si nous sommes en été et qu’il s’effectue peu de lâchers d’eau, il est plus raisonnable de ne pas remettre à l’eau le kayak tout de suite. Depuis le barrage d’Albert, la petite route du Bois de la Roche longe la rivière Vendée jusqu’à la D49.

Arrivée sur le barrage d'Albert forêt de Mervent
Arrivée vers le barrage d’Albert

Passage du barrage d'Albert sur la rivière Vendée

Débarquement vers le barrage d’Albert

Nouvel obstacle en vue : les carrières Kleber Moreau. J’avais repéré les lieux quelques jours auparavant. La rivière Vendée traverse ces carrières. Le terrain est une propriété privée et des mesures de sécurité m’interdisent d’y circuler librement (ce qui compréhensible). C’est donc un peu plus en aval de la carrière qu’il me faudra remettre mon kayak à l’eau.  La solution consiste à remonter de quelques centaines de mètres la D49 vers St-Michel-le-Cloucq. Une centaine de mètres après la carrière, un chemin forestier sur la droite permet de rejoindre la rivière Vendée en contrebas.

Passage par la D49 pour éviter les carrières Kleber Moreau

La D49 pour contourner les Carrières Kléber-Moreau

La Vendée est de nouveau sauvage sur cette partie de la rivière. Des berges hautes et peu larges, une végétation et des arbres omniprésents, confèrent aux lieux une ambiance amazonienne. Plus loin, le paysage s’ouvre de nouveau. Je retrouve une rivière au visage de lac, avec toute cette eau retenue par le barrage de Mervent à quelques kilomètres d’ici.

randonnée aquatique après les Carrières Kleber Moreau

Randonnée aquatique après les Carrières Kleber-Moreau

Le paysage est sublime. La forêt de Mervent-Vouvant est posée sur un paysage cabossé, avec du relief. Le village de Mervent, que j’aperçois au loin, est lui-même perché sur une butte, et culmine à une cinquantaine de mètre au-dessus du niveau de l’eau. Le tapis végétal d’arbres descend les pentes jusqu’au bord de l’eau et donne une impression de grand lac canadien.

Vue sur le village de Mervent

Vue sur le village de Mervent

La rivière Vendée : du barrage de Mervent à Fontenay-le-Comte

J’approche du barrage de Mervent. Celui-ci est en travaux en cet été 2017. Une grue domine ce barrage en rénovation et qui sert principalement à l’alimentation en eau potable du sud Vendée. Je débarque sur la gauche environ 200 mètres avant le barrage. Un chemin forestier remonte la pente et je tire péniblement le kayak sur une centaine de mètres pour parvenir à la route goudronnée qui traverse cette partie de la forêt en passant sur le barrage.

Le barrage de Mervent

Passage sur l’autre rive de la Vendée via le barrage de Mervent

Je redescends en direction du barrage, puis passe de l’autre côté grâce à cette route. Plus loin, je redescends vers la rivière Vendée côté rive droite. Je parcours à pied le sentier qui longe la rivière durant plusieurs minutes pour éviter de remettre le kayak à l’eau tout de suite par mesure de sécurité en cas de lâcher d’eau du barrage. En fin d’après-midi, je décide finalement de bivouaquer ici pour la nuit, sur une pente herbeuse à environ 50 mètres de la rivière. Le paysage est relaxant mais devient subitement inquiétant avec la tombée de la nuit.

En plein milieu de la forêt de Mervent, avec ces hautes cimes d’arbres qui m’entourent, les animaux nocturnes commencent à s’éveiller. Les cris de chouette portent au loin et j’entends parfois du remue-ménage dans l’eau plus bas. Une attaque de brochet ? Un ragondin qui plonge ? Cette ambiance nocturne est propice à l’imagination et il faut rationaliser en permanence les bruits entendus pour ne pas céder à l’inquiétude. Je passe tout de même une très bonne nuit, fatigué et ravi par cette 2ème journée beaucoup plus navigable que la veille.

Pont sur la rivière Vendée en forêt de Mervent

Pont sur la Vendée en forêt de Mervent

Le lendemain matin, quel bonheur de sortir de la tête de la tente pour profiter du réveil de la nature. Les oiseaux chantent au milieu de cette rosée matinale. Plus loin en bas, j’entends le murmure de la rivière qui s’écoule paisiblement à travers la forêt. Je prépare mon dernier petit déjeuner : thé et biscuits. Si tout va bien, je serai dans la ville de Fontenay-le-Comte dans l’après-midi.

La rivière Vendée vers Le Moulin Charron

La rivière Vendée vers le Moulin Charron

Une fois tout le matériel remballé et accroché sur le kayak, je me remets à l’eau et commence à me laisser glisser en douceur sur la rivière, aidé par le faible courant. Je surprends quelques hérons cendrés occupés à pêcher de bon matin. Leur envol à mon approche est toujours une merveille à observer. J’aimerai pouvoir passer près d’eux sans les apeurer, ni les déranger. Mais leur instinct de survie les pousse à s’envoler quoi qu’il arrive pour échapper à d’éventuels dangers. C’est vrai que je ne fais pas très naturel comme animal avec mon kayak tout vert fluo

Bientôt, je parviens à la base nautique de Pilorge, centre d’entrainement pour les kayakistes de Fontenay-le-Comte, puis 2 heures plus tard, je rentre enfin dans cette jolie ville riche en Histoire.

La chaussée sur la Vendée route de Pilorge

La base nautique de Pilorge

Une dernière difficulté se présente à moi au moment de débarquer à proximité de la Plaine des sports. Il n’existe pas de débarcadère ou de renfoncement sur la berge pour accoster en toute sérénité. Il m’a fallut accoster directement sur la berge pentue de 2 à 3 mètres, faire un peu d’escalade, puis tirer le kayak avec sa corde depuis le haut de la berge pour le ramener à terre.

Arrivée à Fontenay le Comte sur la rivière Vendée

L’arrivée dans la ville de Fontenay-le-Comte (85)

Mes impressions sur cette expédition :

Au moment d’imaginer ce parcours, je partais dans l’idée de parcourir toute la rivière Vendée depuis sa source à St-Paul-en-Gâtine et jusqu’à sa jonction avec la Sèvre Niortaise dans le Marais Poitevin à hauteur de l’Ile d’Elle. Je prévoyais 3 jours pour parcourir cette distance. Mais c’était sans compter sur le manque d’eau présent dans la rivière Vendée à cette période de l’année. Il m’a souvent fallu débarquer puis marcher dans la rivière en tirant le kayak derrière moi. Je n’avais pas prévu de perdre autant de temps à cette activité. Le périple pour cette fois, s’arrête donc à Fontenay-le-Comte. Cependant, je ne regrette pas ces randonnées aquatiques forcées. Elles m’ont permis d’ajouter des sensations supplémentaires à cette aventure au cœur de la nature. Tout ne s’obtient pas facilement quand on part en expédition dans la nature, mais les difficultés rencontrées et surmontées font partie des plus belles satisfactions au passage de la ligne d’arrivée.

Fontenay le Comte

Fontenay-le-Comte et la rivière Vendée

A présent, j’envisage dans un avenir proche de parcourir la portion restante de la rivière Vendée, de Fontenay-le-Comte à l’Ile d’Elle. Puis, découvrir et parcourir les autres rivières principales du marais que je connais très peu : Le Mignon, l’Autize et le Lay.

« L’aventure et des paysages sauvages se trouvent bien souvent à deux pas de chez soi. Il ne tient qu’à vous de venir les découvrir ».